Randonnée V.T.T.
En Camargue
29, 30 avril et 1er mai 2006
Compte-rendu de la randonnée en Camargue des vététistes de Cuxac
Arles - L’étang de Vaccarès - Les Saintes-Maries-de-la-Mer - Aigues-Mortes
1er jour
- Samedi 29 avril -
Dès 7 heures, nous sommes sur la place Salengro – 17 personnes et 15 VTT pour 5 voitures
dont une tirant la nouvelle remorque du club avec 6 vélos.
La remorque porte-vélos
Nous installons les autres VTT sur les voitures et nous embarquons les derniers bagages.
L’air est frisquet et le vent souffle fort. Il faut s’attendre à subir un bon mistral du côté de la Camargue.
La photo du départ
Quelques photos souvenirs et c’est le départ vers Béziers d’abord où nous prenons l’autoroute en direction de Montpellier.
Halte-café à Montpellier-Fabrègue sur l’aire d’autoroute.
Nous quittons l’autoroute à Montpellier pour continuer par la très belle route
qui dessert les plages de l’Hérault et du Gard en longeant l’étang de Mauguio en direction d’Aigues-Mortes.
Arrivée à Arles sans encombre et on trouve l’hôtel FLOR à Pont de Crau du premier coup.
le portail impressionnant de l'hôtel Flor
Circuit du samedi : Arles – le Vaccarès
On entasse les sacs et les valises dans une chambre et on se met en tenue pour le premier parcours.
Départ de Pont de Crau
A 10h45, départ pour la première rando VTT qui débute à travers les rues d’Arles bien encombrées de voitures.
Passage par le centre-ville, avec le marché du samedi, réputé pour être le plus grand de France.
Un groupe folklorique en costume régional y danse au son de la flûte et du tambourin.
Après avoir traversé le grand Rhône, on bifurque vers le sud-ouest par de petites routes plus calmes jusqu’à Gimeaux.
Le parcours devient plus facile : le vent nous pousse.
Le mas d’Agon
On descend maintenant au sud sur une dizaine de kilomètres vers le domaine de Bouchaud et le mas d’Agon
et peu après on prend vers l’est la route qui longe la rive nord de l’étang de Vaccarès.
Les chevaux du mas d’Agon
L’étang de Vaccarès est le plus grand de Camargue avec ses 6500 hectares.
Situé au cœur du Parc Naturel de Camargue, il est entouré de rizières, de marais et de zones de steppe herbeuse.
C’est un site sauvegardé où les moustiques sont rois, mais aujourd’hui le vent violent les a empêchés de sortir.
Le mas du Cabassolle
D’immenses et très belles propriétés jalonnent cette petite route peu fréquentée :
le mas Sainte-Cécile, le mas d’Agon, le mas du Cabassolle.
C’est le paradis des oiseaux et aussi des chevaux et des manades de taureaux.
Un peu plus à l’ouest se trouve le domaine Paul Ricard de Méjanes.
Pique-nique au mas du Cabassole
Pique-nique dans le chemin du mas du Cabassole.
Nous découvrons les paniers-repas : ce ne sera pas de la haute gastronomie.
Un gros sandwich (½ baguette) au jambon, une lamelle de fromage entre deux tranches de pain de mie étouffant, une madeleine et une compote.
A la fin de ce casse-croûte frugal, on reprend la route jusqu’à Villeneuve où on s’arrête pour le café au bar des Salicornes.
Pause-café au bar des Salicornes
Un petit carré de volontaires va en direction du sud vers La Capellière pour admirer les points de vue sur le Vaccarès.
Les autres rentrent directement sur Arles par Gageron en affrontant tout de suite le fort vent contraire.
Retour vers Arles
Les grands arbres sont rares et offrent peu d’abri contre le vent.
Au Bouchaud, on reprend la même route que le matin pour rejoindre Arles et Pont de Crau.
Retour à l’hôtel Flor pour prendre la douche et se changer,
puis on repart en voitures pour aller visiter le pont Langlois,
rendu célèbre par Van Gogh, sur le canal d’Arles à Fos-sur-Mer.
Le pont peint par Van Gogh en 1888
(en fait ce ne sont ni le même pont, ni le même endroit que peignit Van Gogh)
En revenant du pont Van Gogh, on fait une halte dans le centre d’Arles
pour une petite promenade touristique autour des plus fameux édifices de cette ville qui en compte beaucoup,
depuis l’époque romaine (amphithéâtre, arènes, thermes de Constantin, nécropole des Alyscamps, aqueducs)
jusqu’au XVIIIème siècle. Arles, ville d’art et d’histoire, s’enorgueillit de posséder plus de 100 monuments classés.
Arles romaine : les arènes et l’amphithéâtre.
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 Arles médiévale : St Trophime et son porche roman dont les sculptures sont très réputées. |
 Arles au XVIIIème siècle : la mairie et la place de la République |
 L’église St Trophime et son clocher Lombard de plan carré à trois niveaux |
Dans l’ancienne chapelle à gauche de la mairie,
nous avons même la chance de visiter une intéressante exposition sur les costumes et traditions du pays d’Arles,
avec dégustation de muscat…
Le soir au repas : friand au fromage, 2 tranches de rôti de porc avec de la purée
(servie dans chaque assiette sous la forme de deux grosses boules qui évidemment provoquent d’inévitables plaisanteries de la part des randonneurs),
fromage et tarte aux pommes.
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Hôtel Flor : le repas du samedi soir
Après le repas, arrivée de Marc IV qui travaillait ce samedi et nous rejoint ce soir grâce au train.
2ème jour
- Dimanche 30 avril -
Circuits autour des Saintes-Maries-de-la-Mer
Excellent petit déjeuner, très copieux et très complet.
On embarque les paniers-repas – qui seront identiques à ceux de la veille, c’est à dire vraiment pas terribles.
Départ vers 9h00. Le temps est très beau, mais la température est fraîche et le vent souffle très fort.
On part en voitures pour les Saintes-Maries-de-la-Mer.
Les Saintes Maries de la Mer : on s’équipe pour le départ
Arrivée aux Saintes-Maries vers 10h.
On descend les VTT et on s’équipe pour la promenade de la digue à la mer, jusqu’au phare de la Gacholle.
Notre ami JPB en profite pour égayer l’atmosphère en prenant en remorque derrière son VTT le fauteuil roulant de Marc III.
Nous partons pour une trentaine de kilomètres aller et retour
qui commencent par l’impressionnant parking des caravanes et camping-cars, alignés en grand nombre le long de la plage.
Le chemin de la digue à la mer
Après un début facile avec un vent de trois-quarts arrière,
on tombe sur plusieurs passages délicats aux endroits où le chemin de la digue est recouvert par le sable.
Le sable est sec et très mou, il n’est pas question d’y rouler ; il faut descendre et pousser les VTT.
Impossible de rouler : il faut pousser le vélo
Flamants roses, aigrettes, hérons, oies, canards, mouettes, sternes, goélands, avocettes… cet endroit est le refuge de tous les oiseaux.
Flamants roses au pied du phare
Il est un peu plus de 11h lorsque nous parvenons au phare de la Gacholle.
Un coup d’œil rapide et quelques minutes de repos, puis il faut faire demi-tour si nous voulons revenir à l’heure pour le pique-nique.
Le retour est plus ardu avec le vent contraire. Il faut vraiment appuyer sur les pédales,
mais tout le monde s’en sort bien et revient aux Saintes Maries avec de beaux coups de soleil.
Le phare de la Gacholle
On retrouve les voitures pour pique-niquer sur le parking des Saintes.
Ensuite, on traverse la jolie ville très touristique des Saintes Maries pour aller prendre le café
au pied de l’église fortifiée où les gitans vénèrent les saintes Maries et surtout sainte Sara.
Les saintes femmes qui suivaient Jésus s'appelaient Marie Salomé, Marie de Magdala, Marie de Béthanie et d'autres.
Une légende raconte qu'ayant été arrêtées comme chrétiennes, elles furent mises
– avec leur servante noire, condamnée avec elles, et qui s'appelait Sara –
sur un petit bateau sans voile ni rame pour mourir de faim sur la mer.
Mais la barque aurait traversé la Méditerranée et serait venue s'échouer en Gaule au port nommé depuis "les Saintes Maries de la mer".
Une autre version de la légende fait de Sara une habitante (noire ?) de la région
qui aurait recueilli les Saintes Maries à leur arrivée et se serait mise à leur service.
L’église des Saintes-Maries-de-la-Mer
Tous les Gitans ont adopté Sara comme patronne et la crypte de l’église des Saintes est remplie d’hommages à Ste Sara :
ex-voto, bougies, vêtements offerts à la petite statue de la sainte.
Après le café, petit circuit à l’ouest des Saintes Maries, le long de l’étang des Launes,
vers port Dromar et le bac du Sauvage, puis retour sur les Saintes en suivant le petit Rhône jusqu’à son embouchure, le grau d’Orgon.
Boissons à la terrasse d’un café et shopping…
Une manade aux environs du Vaccarès
Retour en voitures à Arles par la route du Mas de Cacharel :
très belles vues, oiseaux, manades, promenades à cheval et safaris photos en voitures.
Départ de Daniel II qui doit nous quitter pour encadrer le tournoi de rugby des jeunes de Cuxac le lendemain.
Rentré à l’hôtel, Bernard ne retrouve plus ses papiers de voiture.
Il pense les avoir perdus en route et repart faire tout le circuit de la journée à la recherche des papiers.
En revenant, Isabelle retrouve les papiers dans leur chambre…
Tout est bien qui finit bien, cela s’arrose par un apéro général.
Le soir, repas de spécialités locales : soupe de poisson et gardianne de taureau.
C’est correct, mais pas de quoi décerner des étoiles ou des toques.
Marie-Françoise gagne une bouteille de rosé offerte par la patronne
en expliquant l’utilisation d’un étrange tire-bouchon fixé au mur au-dessus de nos tables
et en nous faisant une démonstration pratique.
3ème jour
- Lundi 1er mai -
Après le petit déjeuner, toujours très copieux, départ en voitures à 8h45 pour Aigues-Mortes.
Auparavant, Bernard a dû batailler ferme avec le patron de l’hôtel Flor pour lui faire comprendre combien nous étions et combien de repas nous avons pris, etc…
Arrivée à Aigues-Mortes vers 10h après des arrêts pour acheter des spécialités régionales au bord de la route et faire le plein des voitures.
La photo sous les remparts d’Aigues-Mortes
Circuits autour d’Aigues-Mortes
Parking près du canal chez des amis de JPB, ancien aigues-mortais –
et départ des VTT pour un aller et retour le long du canal du Bourgidou,
jusqu’au fort abandonné de Peccaïs construit au temps de St Louis comme défense avancée d’Aigues-Mortes
et remanié au XVIIs par Vauban.
Au pied du fort du Peccaïs
Marais, oiseaux de mer, cygnes, le long des domaines de Listel.
Les cygnes font leur nid
Retour par la ville d’Aigues-Mortes, photo devant les remparts et pique-nique au parking du canal.
L’après-midi, 6 irréductibles repartent pour un petit circuit d’une vingtaine de km à VTT, vers les ouvrages du Vidourle,
construits pour éviter les inondations d’Aigues-Mortes lors des crues de ce petit fleuve capricieux.
Un des ouvrages du Vidourle
Nouveau retour vers Aigues-Mortes que nous traversons entièrement jusqu’à la fameuse place Saint-Louis,
encombrée de touristes aux terrasses des cafés et restaurants.
Aigues-Mortes : la place St Louis
On revient au parking du bord du canal, puis petite boucle, pour attendre les autres,
le long du canal du Rhône à Sète par le mas de l'abbé.
Pendant ce temps, les autres sont allés visiter Aigues-Mortes avec les voitures. Et se sont garés sur un parking payant…
Mauvaise surprise au retour : la voiture de Daniel et Sylvie a été visitée et de nombreux objets y ont été volés.
La randonnée se termine à la gendarmerie d’Aigues-Mortes ouverte exceptionnellement en ce 1er mai pour une déclaration de vol
grâce à l’intervention d’une amie de JPB, employée municipale.
C’est avec une note d’amertume que nous reprenons vers 16h la route de Cuxac,
où Christian nous accueille sur la place Salengro, avant 18h.
Retour à Cuxac
